J’ai rencontré une vieille dame au coin de la rue. Elle m’a appelé par mon prénom. Elle savait que je cherchais un appartement près de l’association.
Le mien est libre
, a-t-elle dit en me tendant une clé. Dernier étage. Loyer dérisoire. Vous pouvez signer maintenant.
J’ai regardé la clé dans sa main ridée. C’était exactement ce que je cherchais depuis des mois. Mais quelque chose dans son sourire pressé, dans la façon dont elle attendait ma réponse…
Je dois réfléchir
, ai-je répondu. Je reviendrai demain.
Son sourire s’est figé.
Demain,
a-t-elle murmuré en s’éloignant. Oui, demain.
Le lendemain, je suis revenu au même endroit. Le gardien de l’immeuble était dehors, les yeux rouges.
Madame Tanaka, du troisième ?
a-t-il dit quand j’ai demandé. Cette nuit. Dans son sommeil.
L’ambulance venait de partir.